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A l’occasion de l’événement exceptionnel proposé par l »association Art & Yoga 22, je vous résume ci-dessous l’origine des exercices préliminaires du Yoga.

La pratique du Yoga était réservée aux pèlerin-e-s ayant la libération spirituelle comme point de mire. Le « sannyasin » , celui ou celle qui se met en marche parcourant l’Inde à pied, suit les étapes des lieux saints que l’on peut comparer aux points énergétiques contenus dans le corps. Les difficultés étaient nombreuses.

D’abord, on partait ayant laissé derrière soi son passé : les charges matérielles étaient accomplies mais on n’était plus tout jeune. On avait passé les deux premières des quatre étapes de la vie :

  1. L’âge de l’enfance ou KAMAS qui correspond à la découverte de la jouissance.
  2. L’âge adulte ou ARTHA qui correspond à la mise en oeuvre de l’esprit de responsabilité : devenir autonome, s’établir et soutenir une famille…
  3. Les pèlerins concrétisaient DHARMA, l’âge de la mise en oeuvre de sa vocation.
  4. L’âge de la libération ou MOKSHA étant l’objectif visé : libération de toutes les servitudes, mondaines ou intérieures.

Le principe étant que le maître ou « guru » se dévoile lorsque le sannyasin est prêt , le voyage pouvait être court ou long et représenter des risques : la faim, le sannyasin mendiant sa nourriture ; la soif ; le froid ; les mauvaises rencontres (bandits…). Donc, lorsque le pèlerin arrive dans un ashram et que le guru l’accepte, il lui faut suivre tout un apprentissage d’exercices pour se remettre en forme avant que son corps puisse se plier à la pratique du yoga.

Ils témoignent d’une grande connaissance de la physiologie dynamique du corps humain. Ils sont, à mon avis, une mine d’inspiration inépuisable.

Dans ces temps anciens, la société indienne avait le maintien du collectif comme priorité. Comme d’autres sociétés, le désir d’individuation a jalonné l’histoire des religions (Krishna & la Bhagavad Gîta – 1000 av JC), puis le Bouddhisme et le Jaïnisme – 600 av JC -). Les maîtres spirituels sont devenus autonomes pour leur propre subsistance et la pratique du Yoga s’est propagée pour qui le souhaitait, dans l’univers familial, le rendant beaucoup plus abordable.

Lorsque le Yoga s’est répandu en Occident (début & milieu 20 ème siècle) les exercices préliminaires n’ont pas eu autant de succès que les postures plus spectaculaires. Pourtant, leurs bienfaits sont spectaculaires, vraiment.

… de manière à éviter de polluer la taie d’oreiller et les draps avec le pollen contenu dans les cheveux… Notamment au retour de ballades auprès des arbres ?

Les premiers légumes ne vont arriver que petit à petit et il faut bien attendre un peu avant de trouver des légumes suffisamment juteux pour préparer des kimchis faciles. Pour nous faire patienter, voici une recette qui allie les betteraves de garde avec les navets nouveaux. Elle apporte des prébiotiques pour favoriser la bonne santé de notre microbiote.

– Pour un bocal d’un litre (ébouillanté) il nous faudra :

  • 340 gr de betteraves & 340 gr de navets nouveaux
  • 20 gr de gros sel
  • 480 ml d’eau filtrée à température ambiante (laisser l’eau en attente pour s’assurer que le chlore s’est évaporé)
  • Bien laver les légumes, ôter les queues mais conserver la peau. Les découper en petits carrés pour augmenter la surface de lactofermentation. 
  • Alterner les couches de betterave et de navets en saupoudrant de sel. 
  • Compléter le volume du bocal avec l’eau filtrée jusque’à 2cm du bord, environ.
  • Fermer hermétiquement le bocal et le placer dans un récipient pour recueillir les échappées de la fermentation en marche, fermentation qui peut émettre des petits bruits…
  • Au bout de 7 à 8 jours, ouvrir le bocal et tester : la lactofermentation est-elle à votre goût ? – Si oui, rangez le bocal au réfrigérateur et commencez de consommer vos pickles ; – Si non, tester chaque jour jusque’à ce que le goût soit assez fort pour vous.
  • Une fois au réfrigérateur, ces pickles du printemps se consomment longtemps… jusque’à l’hiver !

L’Ayurveda suppose que les éléments de la matière TERRE & EAU (regroupés sous le terme KAPHA) dominent chez vous :

  • soit, de manière constante (votre terrain)
  • soit, à cause des circonstances du moment.

Je vous suggère alors de boire une tisane dynamisante et digestive (voir plus haut) additionnée, éventuellement, d’un peu de miel. Lorsque l’appétit sera là, vers 9 ou 10 h : un fruit et quelques amandes puis une verre d’eau ou bien choisissez le superfood… ou encore le Miam aux fruits, dans une proportion frugale : il ne faudrait pas couper votre appétit du repas de la mi-journée.

Il se pourrait aussi que votre dîner soit trop tardif et/ou trop copieux.

  • Dans notre mode de vie, le repas du soir est souvent le moment où l’on se retrouve, où la course de la journée s’arrête… Et où l’on a donc le temps de manger calmement avec les siens. Cependant, un dîner trop copieux est difficile à digérer.
  • S’il est trop tardif, il dérange l’horloge biologique puisque le métabolisme devra rester en éveil pour digérer à un moment où le repos devrait être la priorité pour préparer le sommeil réparateur de la nuit. Ma proposition : tenter de dîner avant 20 heures voire même 19 h si c’est possible pour vous.
  • L’heure des anglo-saxons est plus conforme à nos besoins : dîner vers 18-19h et profiter de la soirée pour partager des activités ; coucher vers 22-23h et sommeil profond assuré avant 4 heures du matin.

Nous avons emmagasiné des toxines tout au long de l’hiver. Nous avons peut-être fait moins d’exercice physique, notre métabolisme a été plus lent, nous avons fait la fête avec des amis chaleureux mais aussi des repas plus copieux, … Le surplus occasionne une certaine fatigue. La cure de « détox » de fin d’hiver est traditionnelle. Ses résultats seront plus probants si nous la combinons avec la cure de sève de bouleau fraiche que je vous présentai dans l’édition précédente.

S’il vaut mieux « fait que parfait »,… Voici un schéma qui résume la satisfaction de nos besoins essentiels au cours des repas du midi et du soir. En le suivant, nous mangeons les six saveurs de manière équilibrée et nous allégeons le travail de la digestion qui peut ainsi taper dans nos toxines.

Suivre cette diète au long cours n’est souhaitable que pour éradiquer certaines difficultés digestives tenaces. Dans l’immédiat, il s’agit seulement de le suivre en privilégiant l’option végétarienne autant que possible pendant 3 semaines ce qui est également la durée de la cure de sève de bouleau fraiche.

Ensuite, nous retournerons à nos habitudes alimentaires en incluant progressivement les protéines animales. S’il n’est pas nécessaire d’en consommer de grandes quantités, elles garantissent les apports nécessaires et équilibrés des huit acides aminés essentiels pour notre santé :

  • Trois acides aminés manquent dans les protéines végétales : Lysine, Tryptophane et Méthionine
  • La Leucine est également difficilement remplaçable : elle apporte la satiété dont manquent souvent les végétariens débutants.

Certains conseillent la supplémentation en acides aminés mais elle est assez difficile à doser. C’est pourquoi, fidèle à la phrase proverbiale de Hyldegarde de Bingen « La seule chose qu’on peut exagérer, c’est la modération », j’ai tendance à conseiller, dans la vie de tous les jours, une diététique aussi « flexitarienne » que « furtive » : 

  • 100 gr (seulement) de viande ou poisson ou un oeuf pour les repas du midi et/ou du soir 
  • Si l’un de ces deux repas est végétarien, qu’il soit accompagné d’algues et de légumes lactofermentés en guise d’assaisonnement, de champignons …

Avec une ou deux cure de détox/jouvence par an : en levant le pied nous nous donnons l’occasion de booster notre énergie. 

Ingrédients :

  • 250 gr de riz complet ou semi-complet, basmati ou basmati complet
  • 125 gr de lentilles corail (dal) ou de lentilles du puy déjà blanchies ou de haricots mung (soja vert)
  • Epices en poudre à volonté selon dosha dominant :
  • Toutes les légumineuses se digèrent mieux si l’on ajoute de la sarriette (herbes de Provence) à l’eau de cuisson.
  • VATA : gingembre en poudre, cannelle, cardamome, clou de giroffle
  • PITTA : cannelle, cardamome, clou de girofle, cumin, coriandre
  • KAPHA : poivre long, poivre noir, gingemblre frais, cannelle, cardamome, clou de girofle Curcuma en fin de cuisson pour les trois doshas

Faire tremper les haricots mung pendant 4 h avant la préparation.
Faire blanchir (cuire à l’eau bouillante salée pendant 10 minutes) les lentilles du puy si le choix a porté sur cette légumineuse. Remettre le riz à cuire avec les lentilles, à l’au bouillante.

Cuisson différente selon les doshas :

  • VATA : la cuisson doit permettre de garder une consistance moelleuse
  • PITTA : cuisson moyenne
  • KAPHA : cuisson jusqu’à obtenir un ensemble relativement compact

Pour les trois doshas : on ajoute du curcuma en toute fin de cuisson (pour préserver à cette épice toutes ses qualités – antiseptiques et régulatrices du métabolisme-)

Pour avoir un repas complet, il vous suffira d’ajouter un légume vert cuit, une portion de salade verte et d’un assaisonnement à base d’algues & de légumes lactofermentés.

Les jours rallongent, la lumière revient. C’est la fête d’Imbolc, dans le monde celte ; de la Chandeleur, dans le monde chrétien. Le renouveau s’annonce, les petits agneaux naissent…

Mais en cette fin d’hiver, les premiers fruits et légumes frais sont encore loin de nous offrir leurs nutriments. Préoccupons-nous de la meilleure manière de tirer avantage des aliments dont nous disposons.

Ces deux questions font l’objet de nombreux écrits, eux-mêmes hérités d’une suite de transmissions orales dans les diverses lignées d’enseignement et de transmission.

C’est par la combustion que la digestion transforme notre nourriture en jus qui est affiné par nos sept tissus (dhatus). Ils sont solidaires dans une chaîne qui va vers l’affinement maximal : notre énergie vitale. Comme ce trajet met environ un mois, lorsque nous sommes fatiguées, LA question est celle de notre constance à servir la cause de notre bien-être dans notre vie quotidienne : constance d’une diététique suffisante et furtive que nous savons être bonne pour nous & aussi exercice physique et gestion du stress, bien sûr.

Ce tableau résume les correspondances directe entre SAVEUR et DOSHA… La complexité arrive lorsque les saveurs se mélangent.

Pour revenir à mon introduction, le tout premier produit frais qui nous est donné, c’est LA SÈVE DE BOULEAU. Sa saveur principale est l’astringence, elle est donc bénéfique pour maintenir PITTA à sa place : si inflammation il y a, la sève de bouleau nous aidera à nous en débarrasser.

Très bénéfique pour nettoyer les reins, la sève de bouleau purifie l’organisme (avec un effet secondaire qui nous plaît bien : elle diminue la cellulite et les dermatoses). Elle nous apporte aussi de nombreux nutriments minéraux :« C’est un reminéralisant hors pair »

Les proportions en interne et pour une cure de 21 jours : Il faudra – 3 à 5 litres – à raison d’un demi à un verre par jour, le matin à jeun – selon les constitions

Pour aller plus loin :

En externe : la sève ou le jus de bouleau, mélangée à un peu de farine de pois chiche, est un remède très efficace pour faire disparaître la ROSACÉE en parallèle à une alimentation adéquate… Très, très efficace, même : attention : il faut vous donner une semaine de vie sociale discrète car l’action fait sortir les contenus des boutons. Associer avec de l’huile essentielle de lavande pour nettoyer et cicatriser & une huile reconstituante telle l’huile de jojoba appliquée avec légèreté.

CREATION, MAINTIEN, DESTRUCTION : les trois principes à la base du Yoga et de l’Ayurveda

Autre manière encore : dans un Thermos à emporter

SURYA : l’ensemble des habitudes qui nous lient à la région où nous habitons

Gateau aux carottes

Bonne dégustation !

Les 3 piliers de la santé

Enfin, pour assurer un bon sommeil, il est recommandé de :