La maladie de Lyme est un empoisonnement par une bactérie, la borréliose. Elle est transmise par la morsure de tique. Il existe environ 15 sortes de bactéries en Europe, 400 dans le monde.

Le dépistage est difficile parce qu’on ne sait pas toujours qu’on a été victime d’une morsure de tique et parce que les symptômes se dévoilent peu à peu. Le dépistage sérologique n’est pas d’une fiabilité totale parce que le taux d’empoisonnement est variable alors que le test ne se fait que de manière instantanée. D’autre part, lorsque la maladie a atteint le seuil où la capacité immunitaire est détruite, il n’y aura aucune réponse par anticorps et le test passera fatalement à côté du dépistage, même si la maladie est installée. (ce résumé est à affiner selon les tests pratiqués)

Dans l’Ayurveda, la maladie de Lyme est classée dans la catégorie des « empoisonnements doux suite à piqûres d’insectes ou morsures de serpents ». Les traitements sont décrits en Agadatantra, la toxicologie. La maladie est décrite s’insinuant progressivement dans tous les tissus et sous-tissus, de manière différente selon les doshas* en présence chez la personne atteinte. Le descriptif est précis et complexe : à chaque stade, un process de traitement est proposé.

De manière générale, il est important de considérer qu’un traitement au long cours est le plus souvent nécessaire.

En France, c’est dans la région de Tarbes qu’un grand nombre de cas sont apparus. Un traitement naturel, la teinture mère de cardère, a donné de bons résultats, en accompagnement du traitement allopathique habituel. Attention au dosage cependant, afin de ne pas réactiver des symptômes.

En Ayurveda, il existe un grand nombre de traitements s’appliquant à la grande diversité des dépistages opérés. Ils ne peuvent être utilisés que dans le cadre d’un suivi au long cours.

* doshas : « humeurs » pour parler vite – Les éléments de la matière Terre, Eau, Feu, Air, Ether ou Espace, dominants chez la personne.

Brigitte Martin